Les infirmités du premier groupe entrent dans les cadres déjà prévus au guide barème. Toutefois, en présence d’affections susceptibles d’une progression lente et de complications plus ou moins éloignées, le pourcentage d’invalidité doit être fixé à un taux indemnisable dès qu’un diagnostic sûr peut être établi. Entre autres :
Les artérites :
– dès la diminution de l’indice oscillométrique : 15% ;
– avec refroidissement des extrémités, douleurs, claudication intermittente, etc. : 40%.
La néphrite albuminurique avec cylindrurie, azotémie inférieure à 0,50%, épreuves rénales peu modifiées, compatible avec une activité normale : 10%.
La cholécystite, les dystonies biliaires, avec accidents épisodiques, selon les troubles fonctionnels et le retentissement sur l’état général : 10 à 25%.
Dans les arthroses, notamment les spondyloses, comme dans les arthrites, confirmées par les constatations radiologiques, même discrètes, avec phénomènes douloureux et gêne fonctionnelle minimes, l’invalidité ne sera pas inférieure à 15%.
On s’inspirera des taux déjà prévus au guide-barème pour les formes plus graves mais les grandes immobilisations pourront atteindre le taux de 100%.