a. Il convient de préciser la part qui revient :
– à l'athérosclérose sous-jacente et aux facteurs de risque, pratiquement constants ;
– aux faits de service, à l'origine d'un angor ou d'un infarctus du myocarde ;
b. L'insuffisance coronarienne sera affirmée soit par l'ECG de repos ou par les tests ergométriques ou par l'ECG ambulatoire, soit, de façon exceptionnelle, par des examens plus spécialisés (examens isotopiques et/ou coronarographiques) ;
c. On distinguera :
– l'ischémie d'effort (avec ou sans angor), sans complication myocardique ou rythmique :
– forme contrôlée par le traitement médical : 30 à 40 % ;
– angor invalidant : 40 à 80 % ;
– l'ischémie (avec ou sans angor), avec dysfonctionnement ventriculaire gauche échographique ou isotopique, sans trouble du rythme ni signe de décompensation (ces taux peuvent être majorés en cas d'angor invalidant) : 30 à 40 % ;
– l'ischémie avec troubles du rythme ventriculaire (ces taux peuvent être majorés en cas d'angor invalidant) : 30 à 50 % ;
– l'ischémie avec insuffisance cardiaque : à apprécier suivant le degré de l'insuffisance cardiaque (voir A. – Cœur, insuffisance cardiaque).
En cas d'infarctus du myocarde, les séquelles seront évaluées selon les modalités précédentes.