DÉSIGNATION DES INFIRMITÉS | POURCENTAGE d'invalidité | POURCENTAGE prévu par les barèmes antérieurs | |
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1887 | 1915 | ||
p. 100 | p. 100 | p. 100 | |
a. Lésions limitées à l'endolarynx (relevant aussi parfois d'ulcération par ypérite) | |||
Synéchie de la région antérieure des cordes (palmature). Destruction partielle ou totale d'une ou deux cordes remplacées par bride fibreuse. Immobilisation d'un aryténoïde et de la corde par ankylose cicatricielle. La dysphonie est marquée avec un peu de dyspnée d'effort. | |||
b. Lésions plus graves secondaires à une fracture cartilagineuse | |||
On voit rarement des fistules de périchondrite, mais : Palmature étendue aux deux tiers des cordes. Sténose sous-glottlique (cricoïdienne) bivalvulaire ou annulaire, épaisse et laissant un minime pertuis respiratoire. Diaphragme médian sous-glottique. | |||
c. Infiltration diffuse cicatricielle occupant une grande hauteur | |||
Les grands traumatismes ont été traités souvent par laryngostomie et dilatation caoutchoutée. Dans les cas favorables, une opération plastique a pu refermer la stomie. Il persiste une dysphonie marquée avec dyspnée variable. Si la charpente cartilagineuse a été trop mutilée, il s'est produit un affaissement du larynx ; si la dilatation a été insuffisante, le blessé devra garder une laryngostomie, plus souvent une canule de trachéotomie : il doit être considéré comme grand mutilé. On devra attirer l'attention sur le retentissement de la mauvaise respiration, sur l'état pulmonaire. On évaluera : | |||
Dysphonie seule | 5 à 20 | ||
Aphonie sans dyspnée | 20 à 40 | ||
Dyspnée d'effort | 30 à 50 | 30 à 40 | |
Dyspnée interdisant toute fatigue | 60 à 80 | ||
Laryngostomie ou trachéotomie | 100 | 65 | 50 |
Les cicatrices déformantes extérieures de la région laryngée devront être pourcentées à part, de même que le trouble de l'esthétique | 10 à 40 |
– 5 – Lésions traumatiques du larynx
Ce sont surtout des fractures de la coque cartilagineuse du larynx (cricoïde, lames thyroïdiennes) par projectile perforant, par choc direct ou compression. Elles laissent des cicatrices vicieuses, déformantes et souvent sténosantes : siégeant surtout à la glotte, souvent à la région sous-glottique et même trachéale, provoquant dysphonie et dyspnée.
Il est difficile de grouper tous les types qui peuvent se rencontrer. On pourra voir des :