Famille de militaire endeuillée - Hors service

Publié le : 04/04/2023

Afin de m'accompagner dans mon deuil, je peux bénéficier de plusieurs dispositifs d'aide et d'accompagnement.

Le soutien psychologique

En tant que membre de la famille d'un militaire décédé en service, je peux bénéficier d'un accompagnement psychologique. Ce dernier peut prendre différentes formes.

Le Service de santé des armées propose un dispositif téléphonique d'écoute, d'accueil et d'orientation médico-psychologique au profit des militaires, des civils du ministère des Armées et de leurs familles.

En tant que famille de militaire, je peux joindre 24h sur 24 et 7 jours sur 7 anonymement des professionnels de l'écoute et du soin psychique qui m'informent et me conseillent sur ma souffrance psychique. Ces psychologues militaires peuvent aussi m'orienter vers le thérapeute adapté à ma souffrance, à proximité de mon domicile.

Numéro vert

Ecoute Défense est un service d'accueil, d'écoute et d'orientation auprès d'un acteur de soin de proximité, militaire ou civil. Il est accessible 24h sur 24 et 7 jours sur 7 aux militaires, anciens militaires, civils de la défense et familles en cas de souffrance psychologique au 08 08 800 321.

Certains Centres médicaux des armées (CMA) disposent d'un psychologue du Service de santé des armées qui peut me proposer un soutien psychologique ou coordonner mon parcours en m'orientant vers un thérapeute adapté à ma situation si je suis touché par le deuil de mon proche militaire.

Je peux également bénéficier de prises en charge médico-psychologiques spécialisées au sein des Hôpitaux d'instruction des armées (HIA). 

Les aides financières

En tant que membre de la famille d'un militaire décédé en service, je peux bénéficier d'aides financières.

Le service de l'Action sociale des armées (ASA) dispose d'un réseau d'assistants de service social affectés sur l'ensemble du territoire national et qui interviennent en complémentarité des dispositifs nationaux, et interministériels.

Ils peuvent proposer un accompagnement social dans la durée, même au-delà de la période d'activité et apporter informations, conseils et orientations vers les interlocuteurs liés aux problématiques rencontrées.

En fonction de l'évaluation de ma situation, l'assistant de service social, en lien avec ses partenaires, instruit des demandes d'aides matérielles et financières, adaptées à mes besoins en sollicitant les acteurs du droit commun (Caisse d'allocation familiale, Maisons départementales des personnes handicapées, etc.), institutionnels (Caisse nationale militaire de sécurité sociale, Fonds de prévoyance, etc.) et associatifs.

Cette aide peut prendre la forme d'un secours pour pallier un déséquilibre budgétaire, d'une aide à domicile, d'un aménagement du véhicule, etc.

En cas d'hospitalisation, une aide financière spécifique couvrant des frais de transport, de restauration et d'hébergement sur une période maximale de 56 jours non consécutifs peut être accordée par l'Action sociale au profit de six personnes désignées par le blessé. Cette aide est financée, à parts égales, par l'Action sociale des armées et l'Etablissement public des fonds de prévoyance.

Je ne dois pas hésiter à contacter les organismes de protection médico-sociale tels que la mutuelle pour la complémentaire santé et l'assurance prévoyance, selon les garanties contractées. 

Contacts

Mes assurances en fonction du contrat. Exemple : mutuelle.

La prise en compte et l'accompagnement des enfants

En cas de décès de mon proche militaire, un certain nombre d'aides et dispositifs concernant les enfants existent.

Mes enfants peuvent candidater auprès des lycées de la défense qui sont des établissements d'enseignement relevant du ministère des Armées.

De la sixième à la terminale, ces établissements militaires favorisent les admissions des enfants de militaires connaissant une situation familiale ou sociale particulière ou étant confronté à de fortes contraintes opérationnelles.

Les enfants pupilles de la Nation et les enfants d'anciens militaires d'active ayant quitté l'institution pour raisons de santé, à la suite d'une maladie ou d'une blessure reconnue imputable au service sont prioritaires.

Afin de répondre à un besoin de soutien à la parentalité, le ministère des Armées dispose d'établissements médico-sociaux dont la vocation est d'accueillir pour un séjour de durée variable et adaptés à chaque situation, dans le cadre d'un projet éducatif personnalisé des enfants et adolescents âgés de 6 à 18 ans.

Les deux maisons d'enfants favorisent un accueil avec responsabilité éducative (FARE) du ministère des Armées se situent à la Roche Guyon (95) et à Sathonay (69).

L'accompagnement vers l'emploi

En tant que veuf de militaire blessé/malade hors service Défense mobilité m’accompagne dans mes démarches de recherche d’emploi jusqu’à 3 ans après le décès de mon conjoint militaire.

Grâce à un réseau de conseillers de proximité répartis sur l’ensemble du territoire et Outre-mer, Défense mobilité me propose :

- un conseiller dédié pour un suivi individualisé et personnalisé ;

- un accompagnement dans la valorisation de mes compétences et la définition de mon projet professionnel, voire dans mon projet de création ou reprise d’entreprise ;

- des informations et conseils sur les métiers et opportunités professionnelles dans mon bassin d’emploi ;

- une formation aux techniques de recherches d’emploi : rédaction de CV, lettres de motivation, préparation aux entretiens de recrutement ;

- l’accès au réseau d’employeurs privés et publics de Défense mobilité et des invitations aux événements spécialement dédiés aux conjoints ;

- si nécessaire, et sous conditions, le co-financement de mes formations.


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