Mon parcours en cas de blessure ou de maladie hors service
Je suis confronté à une blessure ou à une maladie en dehors du service ou ne pouvant être imputable à ce dernier.
Dès la survenance de ma blessure ou de ma maladie
Dès la survenance de ma blessure ou de ma maladie, je dois réaliser certaines actions de manière prioritaire.
Afin de maximiser les chances d'une reprise d'activité optimale et de limiter les séquelles, il est essentiel de consulter un médecin afin qu'il me prodigue les soins nécessaires. Ces derniers peuvent être dispensés en milieu civil ou militaire.
Au plus tôt dès la survenance de ma blessure ou de maladie, je préviens mon commandement de mon impossibilité à me rendre sur mon lieu de travail. Je transmets sous 48 heures à ma formation d'emploi, le volet "employeur" de l'arrêt de travail ou le certificat de visite établi par le médecin militaire ; je serai alors placé en congé maladie ordinaire (CMO).
Mes droits et démarches
En tant que militaire blessé ou malade hors service, je peux bénéficier d’un certain nombre de droits mais aussi accéder à certains dispositifs d’aide. Ces droits et dispositifs nécessitent la réalisation de démarches.
En tant que militaire blessé ou malade, je peux bénéficier de l’accompagnement de l’Action sociale des armées qui met à disposition des assistants sociaux diplômés d’Etat et tenus au secret professionnel.
Ces derniers peuvent me proposer un soutien psycho-social ainsi qu’une aide sur le plan administratif et financier, en fonction de ma situation personnelle.
De plus, l'assistant de service social, après évaluation médico-sociale, peut me faire bénéficier ainsi qu'à ma famille d'une :
- aide humaine : aide-ménagère à domicile, aide familiale, etc.
- aide matérielle : équipement du logement, aménagement du véhicule, etc.
- aide technique : appareillage, etc.
Ils peuvent également m’informer sur mes différents droits et m’orienter vers les interlocuteurs dédiés.
En fonction de mes contrats et de mes garanties d'assurances, je peux bénéficier d'aides financières auprès des organismes d'assurance. Je n'hésite pas à me rapprocher d'eux par téléphone ou par mail pour en savoir plus.
La reconstruction par le sport complète le parcours de soins et permet de reprendre confiance en ses capacités physiques, psychiques et sociales.
L’offre, pilotée par le Centre national des sports de la Défense (CNSD), se décline en trois phases institutionnelles accompagnées par le mouvement fédéral et sportif français :
- réhabilitation en hôpital d’instruction des armées en accédant à une offre découverte d’activités physiques de loisirs ;
- redécouverte de soi, de ses capacités et resocialisation dans le cadre d’activités physiques spécifiques et adaptées, sportives et parasportives ;
- accès à un parcours sportif pouvant débuter par de la compétition de loisirs et suivant les aptitudes et résultats à des niveaux militaires et/ou civils et ce, jusqu’au plus haut niveau.
La soixantaine d’événements annuels est accessible via les cellules d’aide aux blessés des armées et de la gendarmerie nationale, du cercle sportif de l’institution nationale des invalides (CSINI) ou du Département des blessés militaires et sport (DBMS).
L’accès aux différentes activités reste soumise à une aptitude médicale, à des fins de préservation de l’intégrité mentale et physique. Chacun des stages proposé dans ce cadre est soumis à la validation du comité ministériel de labellisation. Cette validation permet de garantir la méthode dans le domaine du sport militaire adapté à tous les publics.
Je suis en position d’activité (du 1er au 180e jour d’arrêt)
Je suis confronté à la blessure ou à la maladie durant l’exercice de mes fonctions et j'ai réalisé les actions prioritaires. Quelles sont les démarches suivantes à réaliser ? Dans quels délais ? Auprès de qui ?
La blessure ou la maladie ne nécessite pas forcément un arrêt de travail. Auquel cas, je peux poursuivre mon activité. Si toutefois mon état de santé le nécessite, je ne dois pas hésiter à me faire prodiguer les soins médicaux ou psychologiques nécessaires.
Si je suis dans l’incapacité d’exercer mes fonctions du fait d’une maladie ou d’une blessure, je peux bénéficier d’un congé de maladie (CM) durant 180 jours maximum sur une période de douze mois consécutifs. Le service est interrompu mais je reste en position d’activité.
Cette position me permet de conserver ma solde dans sa totalité et de continuer à être administré par mon unité d’origine. La durée du congé est considérée comme du service effectif.
Durant mon congé maladie, je peux demander à mon commandement de formation l’autorisation de bénéficier de mon congé à une adresse différente du domicile déclaré. Je dois alors indiquer l’adresse exacte de mon lieu de repli et le numéro de téléphone où je peux être joint en permanence.
Le temps que je passe en congé maladie est considéré comme du service effectif.
Si toutefois, je suis considéré comme inapte définitif, je suis radié des cadres ou rayé des contrôles pour réforme définitive après avis de la commission de réforme des militaires.
Je suis en position de non-activité (à partir du 181e jour d’arrêt)
Si au bout de 180 jours, je ne suis pas en mesure de reprendre mon activité et que je ne suis pas déclaré(e) inapte définitif, je peux me voir attribuer un congé de longue durée pour maladie (CLDM) ou un congé de longue maladie (CLM) en fonction de mon affection. A ce moment, je bascule de la position d’activité à la position de non activité et mon dossier sera transmis à un organisme d'administration spécifique.
Le congé de longue durée pour maladie (CLDM) est attribué, après épuisement des droits de congé de maladie ordinaire (sauf en cas d’inaptitude définitive) pour les affections suivantes :
- affections cancéreuses ;
- déficit immunitaires graves et acquis ;
- troubles mentaux et du comportement ;
- blessure psychique.
A la fin de chaque période de 6 mois, selon l’avis médical, il est possible de reprendre le service, d’être maintenu en congé ou d’être réformé. Le congé de longue durée pour maladie peut s’étendre à 8 ans maximum.
En cas de blessure physique, le congé de longue maladie est attribué, après épuisement des droits de congé de maladie ordinaire (sauf en cas d’inaptitude définitive), lorsque l’affection constatée me met dans l’impossibilité d’exercer mes fonctions et présente un caractère invalidant et de gravité confirmée.
A la fin de chaque période de 6 mois, selon l’avis médical, il est possible de reprendre le service, d’être maintenu en congé ou d’être réformé. Le congé de longue durée pour maladie peut s’étendre à 3 ans maximum.
Dans le cas d’un congé de longue durée maladie (CLDM) ou d'un congé de longue maladie (CLM), avec l’autorisation du commandement et l'avis de mon médecin, je peux bénéficier de mon congé dans la résidence de mon choix en France métropolitaine, ou dans un DROM-COM si j’en suis originaire ou si ma famille y réside. En revanche, la règlementation ne prévoit pas la possibilité de bénéficier d’un congé à l’étranger.
Le temps passé en congé lié à mon état de santé est pris en compte pour l’avancement et les droits à pension, l’avancement à l’ancienneté, l'avancement au choix si l'affection survient du fait ou à l'occasion de l'exercice de mes fonctions (sous couvert de remplir les conditions).
En matière de solde, les modalités vont varier en fonction du type de congé et de la durée du congé. Pour d’avantage d’informations sur l’impact du CLM ou CLDM sur ma solde, je consulte les tableaux de congé lié à l'état de santé.
Lors de chaque période de mon congé, mon état de santé est réévalué tous les 6 mois dans la limite des droits ouverts. Si je ne peux pas reprendre le service, je serai présenté devant la commission de réforme des militaires.
Je reprends mon activité
Si mon état de santé le permet, ma reprise du service peut être envisagée.
Le médecin militaire de mon centre médical des armées de rattachement sera le pivot de mon parcours de soins et de mon parcours médico-administratif.
Un congé lié à l’état de santé prend fin lors de la reprise de mon service :
- si je suis en congé de maladie ordinaire :
- soit au lendemain de la date de fin d’arrêt de travail mentionnée sur le document prescrivant l’arrêt de travail initial ou sa prolongation ;
- soit à une date antérieure si le médecin militaire ayant effectué le contrôle à la demande du commandement estime que je suis apte à reprendre le service plus tôt ou si je le demande après avis du médecin militaire ;
- Si l’arrêt de travail est supérieur ou égal à 21 jours, je dois me soumettre à une visite médicale de reprise du service auprès du centre médical des armées dont je relève.
- si je suis en congé long (CLM/CLDM)
- Soit à la fin d’une période de congé (6 mois) et sous couvert d’un ordre de mutation individuel ;
- Soit à la fin de mes droits à congé (CLDM 8 ans / CLM 3 ans) et sous couvert d’un ordre de mutation individuel.
Le médecin militaire m’accompagne tout au long de mon parcours médico-administratif et de réinsertion professionnelle.
Pour mettre en place une reprise adaptée, il travaille en concertation avec le commandement, les spécialistes EPMS, les services gestionnaires et l’assistant de service social.
Le médecin peut me déclarer :
- apte sans restrictions : le médecin militaire a évalué mon état de santé et considère que je peux reprendre mon service sans restrictions particulières.
- apte avec restrictions : le médecin considère que je peux reprendre mon service mais pas dans la même situation qu’auparavant. Il va définir avec moi, après avis éventuel de spécialistes militaires, les restrictions temporaires ou définitives nécessitées par mon état de santé.
Je retourne à la vie civile
Je suis confronté à la blessure ou à la maladie hors service et je ne veux ou ne peux plus poursuivre ma carrière militaire. Quelles sont les démarches à entreprendre pour préparer un retour à la vie civile ? Dans quels délais ? Auprès de qui ?
En dehors de toute décision médicale ou administrative, je décide de mettre fin à ma carrière militaire afin de retourner à la vie civile. Dans ce cas, je réalise ma visite de fin de service.
Je suis présenté par l'autorité administrative dont je dépends devant la commission de réforme des militaires :
- à ma demande si je renonce à bénéficier de la totalité de mes droits à congés liés à l'état de santé (congé de maladie, congé de longue durée pour maladie, congé de longue maladie) ;
- sur proposition du médecin militaire si je suis inapte à la reprise du service.
Les commissions de réforme des militaires émettent des avis médicaux sur l'inaptitude définitive au service des militaires. Elles comprennent deux médecins des armées et un représentant de l'autorité militaire.
Je peux contester, dans un délai de quinze jours, l'avis de la commission et demander que l'avis soit réexaminé par une autre commission de réforme. L'avis de la commission de réforme est transmis au ministre des armées qui prend une décision conforme par arrêté.
Avant mon départ de l’institution, j’effectue une visite médicale de fin de service auprès de mon centre médical de rattachement. Cette visite me permet de réaliser un point sur mon état de santé et sur les risques sanitaires auxquels j’ai pu être exposé pendant mon service.
Le médecin s’assure également que mes éventuels droits à pension militaire d’invalidité sont bien préservés. Il consigne les résultats de l’examen clinique, des examens complémentaires et des éventuelles consultations spécialisées sur le certificat médical de fin de service dont il me remet un exemplaire.
Mes droits et démarches lors de mon retour à la vie civile
Lors de mon retour à la vie civile, je peux également bénéficier de droits complémentaires.
Si je quitte l’état de militaire de mon propre chef ou en cas de radiation pour infirmité, je dois faire valoir mes droits à pension de retraite et déposer une demande de pension de retraite auprès de mon service RH de proximité ou de l’organisme spécifiquement en charge de mon administration (ATLAS, G-GPIT, DAP, CERH, etc.).
Un dossier de pension sera constitué avec la demande que j’aurais formulé sur le document EPI10 (Cerga) et sera adressée pour traitement au service des pensions et des risques professionnels. Ce dernier transmettra les éléments de ma pension de retraite au service de retraite de l’Etat pour liquidation. La mise en paiement sera prise en charge par le centre de gestion des retraites (CGR) de mon domicile.
Des durées minimales de service sont en principe requises pour ouvrir droit à pension militaire de retraite. Cette condition de fidélité n’est pas exigée en cas de radiation par suite d’infirmités, c’est-à-dire en cas de réforme définitive pour inaptitude.
Des montants minimums sont prévus. Les seuils varient en fonction de la gravité des infirmités et des circonstances dans lesquelles se produisent ces infirmités.
En cas de radiation pour infirmité d’un taux au moins égal à 60%, la pension de retraite versée ne peut être inférieure à 50% de la solide indiciaire du militaire.
Si ces infirmités résultent soit de blessure de guerre, soit d’un attentat, soit d’une lutte contre l’exercice des fonctions ou d’un acte héroïque, le montant minimum de 50% de la solde indiciaire accru du montant de la pension militaire pour invalidité est porté à 80% de la solde indiciaire.
A défaut de remplir ces conditions, la pension de retraite du militaire réformé est calculée selon les conditions de droit commun, c’est-à-dire en prenant en compte la durée des services et les bonifications. Le montant de la pension ne peut toutefois être inférieur à un montant de référence, calculé en fonction de la durée des services accomplis.
La pension de retraite peut se cumuler avec le pension militaire d’invalidité. Je peux évaluer le montant de ma retraite sur internet sur retraitesdeletat.gouv.fr.
Le calcul le plus avantageux est retenu entre le total des deux pensions, c’est-à-dire le montant de la pension de retraite élevé ou non au montant garanti, accru du montant de la pension militaire d’invalidité et de ses accessoires et le montant correspondant à 80% de la dernière solde du militaire lorsque les militaires sont mis à la retraite pour infirmités résultant soit de blessures de guerre, soit d’un attentat ou d’une lutte dans l’exercice des fonctions ou d’un acte de dévouement dans un intérêt public ou pour avoir exposé leurs jours pour sauver la vie d’une ou plusieurs personnes.
En cas de radiation pour réforme définitive pour infirmité, le droit à pension de retraite est acquis sans condition de durée de service.
Après évaluation de ma situation, des allocations chômage peuvent m’être accordées par Pôle Emploi.
Pour cela, je dois prendre contact avec mon organisme d’administration, mon pôle ATLAS pour une mise en relation avec le référent chômage du service accompagnement du personnel de mon groupement de soutien (GSBdD), un conseiller en transition professionnelle Défense Mobilité et/ou avec l’agence Pôle Emploi de mon lieu de résidence.
L'accompagnement par l'Office national des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG)
L’ONaCVG, dont la devise est « Aider, reconnaître, transmettre » a pour missions principales de veiller à la mise en œuvre du droit à reconnaissance et à réparation au profit de ses ressortissants.
L’Office accompagne et conseille l’ensemble de ses ressortissants dans leurs démarches administratives (demande de la carte du combattant / Titre de reconnaissance de la Nation, adoption par la Nation des enfants, demande/renouvellement de PMI, etc.).
Sont ressortissants de l'ONaCVG :
- Les invalides pensionnés de guerre et des opérations extérieures ;
- Les titulaires de la carte du combattant (demande individuelle) ;
- Les combattants volontaires de la Résistance ;
- Les conjoints et partenaires survivants pensionnés au titre du présent code ou qui auraient bénéficié d'une pension militaire ou de victime civile, s'ils n'avaient pas opté pour un autre régime de pension ;
- Les ascendants de militaires ou de civils morts pour la France ;
- Les pupilles de la Nation et orphelins de guerre ;
- Les déportés et internés résistants et politiques ;
- Les anciens prisonniers de guerre ;
- Les patriotes résistant à l'occupation des départements du Rhin et de la Moselle, incarcérés en camps spéciaux ;
- Les réfractaires ;
- Les patriotes transférés en Allemagne ;
- Les patriotes réfractaires à l'annexion de fait ;
- Les victimes civiles de guerre ;
- Les personnes contraintes au travail en pays ennemi ;
- Les victimes de la captivité en Algérie ;
- Les titulaires du titre de reconnaissance de la Nation (demande individuelle) ;
- Les prisonniers du Viet-Minh ;
- Les conjoints ou partenaires survivants de titulaires de la carte du combattant ou de bénéficiaires du présent code.
Les invalides pensionnés de guerre ou au titre des opérations extérieures dont la pension viendrait à être supprimée demeurent ressortissants de l'Office.
Être ressortissant offre des droits et des aides sans aucune contrepartie. La qualité de ressortissant de l’ONaCVG permet de bénéficier de droits et d’aides qui peuvent s’étendre au conjoint, y compris après le décès du militaire.
Être ressortissant de l’ONaCVG permet de bénéficier de ses services en matière de :
- Solidarité
- accompagnement dans les démarches administratives ;
- aide à la reconversion et à l’insertion professionnelle (accompagnement et formation) dans la vie civile ;
- aides financières face à des situations de fragilité ;
- adoption, suivi et accompagnement des enfants « pupille de la Nation » jusqu’au terme de leurs études supérieures.
- Reconnaissance
- délivrance de la carte du combattant pour les ayants droit ;
- délivrance de la carte d’invalidité pour les ayants droit ;
- délivrance, pour les ayants droit, de la carte de stationnement pour personne handicapée ;
- délivrance du titre de reconnaissance de la Nation pour les ayants droit.
- Réparation
- orientation vers les maisons départementales des personnes handicapées ;
- instruction des passeports professionnels des candidats aux emplois réservés.
L’Office assiste et conseille l’ensemble de ses ressortissants dans leurs démarches administratives (demande de CC/TRN, adoption par la Nation des enfants, demande/renouvellement de PMI, etc.).
Du fait de ses missions et de ses moyens, l’ONaCVG offre à tout militaire, dès qu’il s’est vu reconnaitre la qualité de ressortissant, un accompagnement de proximité (services départementaux) et un suivi personnalisé : accueillir, écouter, orienter, conseiller et aider.
Pour tout renseignement, je prends contact avec mon service départemental ou de proximité de mon lieu de résidence.
Mon accompagnement à la reconversion
Grâce à un réseau de conseillers de proximité répartis sur l’ensemble du territoire et Outre-mer, Défense mobilité m’accompagne dans ma transition professionnelle pour un retour à l’emploi réussi.
Je suis accompagné par un conseiller dédié spécialisé dans l’accompagnement à la transition professionnelle des militaires blessés ou malades placés, notamment, dans un congé lié à l’état de santé (congé du blessé, CLM ou CLDM).
Mon conseiller me propose :
- un suivi individualisé, personnalisé et régulier adapté à mes contraintes ;
- une démarche de bilan et de validation de projet professionnel afin que je définisse un projet en adéquation avec mes compétences, mes aspirations et le marché du travail ;
- la réalisation de courts stages de découverte « métier » au sein d’entreprises pour sécuriser mon projet ;
- les aides nécessaires à la mise en œuvre de mon projet (formation, stage, validation des acquis de l'expérience, création ou reprise d'entreprise) ;
- des formations aux techniques de recherche d'emploi spécifiques au secteur privé ou public : rédaction de CV, lettres de motivation, préparation aux entretiens de recrutement ;
- des dispositifs dérogatoires pour accéder à un emploi civil au sein de la fonction publique (Etat, territoriale et hospitalière) ;
- un accompagnement dans la mise en relation avec les employeurs privés et publics ;
- l’accès à un réseau d'entreprises partenaires et à des offres d'emploi ciblées au regard de mon projet professionnel ;
- un accompagnement dans ma recherche d’emploi sans limite de temps après ma radiation.
Tout au long de mon parcours de transition professionnelle, Défense mobilité m’accompagne en lien avec ma cellule d’aide aux blessés des armées et le service de santé.
Le monde de l’entreprise, tout comme celui de la Défense, est riche et complexe à la fois. Son organisation, ses codes ou sa culture sont autant d’informations à bien assimiler avant de me lancer dans ma recherche d’emploi.
Mon conseiller en transition professionnelle est là pour me guider tout au long de mon cheminement vers ce nouvel environnement. Sa mission est de m’aider à valoriser mes compétences.
Véritable expert, mon conseiller, spécialisé dans l’accompagnement à la transition professionnelle des militaires blessés ou malades, me conseille et m’apporte des outils pour mieux aborder ma mobilité professionnelle vers le secteur privé.
Mon conseiller me propose :
- un suivi individualisé, personnalisé et régulier adapté à mes contraintes ;
- une démarche de bilan et de validation de projet professionnel afin que je définisse un projet en adéquation avec mes compétences, mes aspirations et le marché du travail ;
- la réalisation de courts stages de découverte « métier » au sein d’entreprises pour sécuriser mon projet ;
- les aides nécessaires à la mise en œuvre de mon projet (formation, stage, validation des acquis de l'expérience) ;
- une aide à la définition d’une stratégie de recherche d’emploi ;
- des conseils et informations sur le monde de l’entreprise ;
- des informations sur le bassin d’emploi de ma zone de repli et des offres d’emploi ciblées au regard de mon projet professionnel ;
- des formations aux techniques de recherche d'emploi spécifiques au secteur privé : rédaction de CV, lettres de motivation, préparation aux entretiens de recrutement ;
- un appui de ma candidature auprès du réseau d’entreprises de Défense mobilité ;
- un suivi dans l’emploi jusqu’à 6 mois après mon intégration en entreprise ;
- un accompagnement dans ma recherche d’emploi sans limite de temps après ma radiation.
La fonction publique est le premier employeur de France. Elle compte 5,7 millions d’agents soit 20% de l’emploi total.
La fonction publique est composée de la :
- fonction publique d’Etat (FPE)
- fonction publique territoriale (FPT)
- fonction publique hospitalière (FPH)
Chaque année, plusieurs milliers de militaires, de carrière ou sous contrat, quittent le ministère avec des compétences techniques et des qualités comportementales reconnues.
Pour un militaire en transition professionnelle, rejoindre la fonction publique n’est cependant pas un droit ou juste une opportunité de changer de statut. C’est un projet professionnel qui doit faire l’objet d’une réflexion personnelle aboutie. Comme dans le secteur privé et, au-delà des seules compétences détenues, les employeurs publics ne recruteront que les candidats les mieux préparés et les plus motivés.
C’est pourquoi les équipes de Défense mobilité m’accompagnent dans ma reconversion vers le secteur public qu’il s’agisse de la fonction publique d’Etat, territoriale ou hospitalière. Elles me guident tout au long de mon parcours de transition professionnelle vers la fonction publique. Cet accompagnement me permet d’optimiser mes chances d’accéder à l’emploi public et de répondre aux attentes des employeurs.
Véritable expert, mon conseiller, spécialisé dans l’accompagnement à la transition professionnelle des militaires blessés ou malades, me conseille et m’apporte des outils pour mieux aborder ma mobilité professionnelle vers le secteur public.
Mon conseiller me propose :
- un suivi individualisé, personnalisé et régulier adapté à mes contraintes ;
- une démarche de bilan et de validation de projet professionnel afin que je définisse un projet en adéquation avec mes compétences, mes aspirations et le marché du travail ;
- la réalisation de courts stages de découverte « métier » au sein d’organismes publics pour sécuriser mon projet ;
- des formations aux techniques de recherche d'emploi spécifiques à la fonction publique : rédaction de CV, lettres de motivation, préparation aux entretiens de recrutement ;
- la voie d’accès à la fonction publique la plus favorable pour moi :
- le dispositif « dérogatoire » de reconversion (article L.4139-2 du code de la défense) ;
- la voie contractuelle par le biais du recrutement au titre des bénéficiaires de l’obligation emploi (article L.352-4 du code général de la fonction publique) si je détiens une RQTH ou une PMI ;
- les dispositifs de droit commun accessibles à tous : le contrat et le concours.
Les conditions d’accès diffèrent d’un dispositif à l’autre. La plupart d’entre eux me permettent d’être titularisé(e) à l’issue.
Si je souhaite plus particulièrement me reconvertir en tant que civil(e) au sein des Armées, Défense mobilité travaille en collaboration avec la délégation nationale handicap (DNH) du ministère pour les recrutements spécifiques de personnes détenant une RQTH ou une PMI.
J’envisage de créer ou reprendre en microentreprise ou en société, dans le commerce, les services ou encore l’artisanat ? De nombreuses possibilités s’offrent à moi.
Défense mobilité m’aide, quel que soit mon projet, en lien avec des acteurs et partenaires de l’entrepreneuriat.
Un conseiller, spécialisé en création ou reprise d’entreprise, m’accompagne, étape par étape, de l’idée à la création : bilan et parcours de compétences entrepreneuriales, mise en œuvre et suivi pendant 12 mois de mon entreprise.
Mon conseiller me propose :
- de définir un projet en phase avec mes aspirations,
- de vérifier la faisabilité et mes chances de réussite,
- d’être mis en relation avec des experts du financement, du conseil, de l’innovation,
- d’être parrainé par un ancien militaire devenu chef d’entreprise,
- de suivre des formations à la création ou reprise d’entreprise,
- d’effectuer des périodes d’immersion en entreprise,
- de bénéficier d’un suivi dans la gestion de mon entreprise.
La prise en compte de ma blessure ou de ma maladie au quotidien
Je dispose d'un logement dans le privé
Des dispositifs d’aide peuvent me permettre ; si je suis titulaire d’une pension militaire d’invalidité d’obtenir des financements pour l’aménagement de mon logement.
Pour cela, je contacte mon assistant de service social sur le e-social des armées afin de pouvoir réaliser une demande. Cette demande de secours et de prestation complémentaire sera instruite par la Commission des secours et des prestations complémentaires (CSPC) rattachée à la CNMSS.
Sont susceptibles d’être pris en charge :
- l’aménagement de mon logement principal afin de permettre un maintien à domicile et une amélioration de l’autonomie, via une adaptation et une meilleure accessibilité à l’intérieur du logement ;
- des aides au maintien à domicile pour me permettre de continuer à vivre chez moi dans de bonnes conditions malgré ma perte d’autonomie.
L’équipe de Médecine physique et de réadaptation des Hôpitaux d’instruction des armées (HIA) et en particulier l’ergothérapeute, peut m’accompagner dans mon projet d’aménagement de mon logement.
Certains organismes peuvent offrir une prise en charge en fonction des dispositions contractuelles (complémentaire santé, assurance prévoyance). Il m’appartient de prendre contact directement avec eux si j’ai un contrat chez eux.
Si je suis ressortissant de l’Office national des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG), je peux bénéficier d'aides financières, en fonction de ma situation sociale, afin de faciliter mon maintien à domicile : aménagement du logement, aide-ménagère, téléassistance, portage de repas, etc. Nota : l'ONaCVG intervient en complément et après le droit commun. Pour tout renseignement, je prends contact avec mon service départemental ou de proximité de mon lieu de résidence.
Je bénéficie d'un logement défense
Si j’occupe un logement défense en tant que ressortissant défense et que je souhaite qu’il soit adapté à mon handicap, le bureau logement expertisera les travaux d’adaptation à conduire dans mon logement ou ma recherche d’un logement adapté à mon handicap.
Des dispositifs d’aide peuvent me permettre ; si je suis titulaire d’une pension militaire d’invalidité d’obtenir des financements pour l’aménagement de mon véhicule.
Pour cela, je contacte mon assistant de service social sur le e-social des armées afin de pouvoir réaliser une demande. Cette demande de secours et de prestation complémentaire sera instruite par la Commission des secours et des prestations complémentaires (CSPC) rattachée à la CNMSS.
Sont susceptibles d’être pris en charge, l’aménagement du véhicule, pour faciliter ma conduite ou mon déplacement.
L’équipe de Médecine physique et de réadaptation des Hôpitaux d’instruction des armées (HIA) et en particulier l’ergothérapeute, peut m’accompagner dans mon projet d’aménagement de mon véhicule.
Certains organismes peuvent offrir une prise en charge en fonction des dispositions contractuelles (complémentaire santé, assurance prévoyance). Il m’appartient de prendre contact directement avec eux si je bénéficie d’un contrat.
Si je suis ressortissant de l’Office national des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG), je peux bénéficier d'aides financières permettant de participer aux frais d’équipement spécifique des véhicules des grands invalides de guerre, après avis d’une commission qui se réunit deux fois par an. Nota : l'ONaCVG intervient en complément et après le droit commun. Pour tout renseignement, je prends contact avec mon service départemental ou de proximité de mon lieu de résidence.
Si je suis bénéficiaire d’une pension militaire d’invalidité, la Caisse nationale militaire de sécurité sociale (CNMSS), est responsable de la prise en charge des frais liés à mon état de santé. Lorsqu’il y a un reste à charge, je peux saisir la Commission des secours et des prestations complémentaires (CSPC).
Le ministère des Armées prend également en charge le financement intégral des prothèses de dernière génération au profit des militaires gravement blessés en service, sous réserve d’une validation médico-technique du service de santé des armées et du CERAH relevant de l’Institut national des invalides (INI).
Cette prise en charge concerne le financement de l’appareillage initial, son entretien, ses réparations et son renouvellement. Elle s’adresse aux militaires blessés en mesure de reprendre ou de conserver un emploi dans l’institution militaire ou dans le civil à l’issue du processus d’appareillage.
Si je suis doté d’une prothèse de dernière génération, je conserve le même niveau de prise en charge tout au long de ma vie, y compris lorsque je quitte l’institution militaire.
Certains organismes peuvent offrir une prise en charge en fonction des dispositions contractuelles (complémentaire santé, assurance prévoyance). Il m’appartient de prendre contact directement avec eux si je bénéficie d’un contrat.
Si je suis ressortissant de l’Office national des combattants et des victimes de guerre (ONaCVG), je peux bénéficier d'un accompagnement moral et d'une aide financière lors d'une situation difficile notamment si mon reste à charge est trop élevé. L'aide est accordée après étude de votre dossier. Nota : l'ONaCVG intervient en complément et après le droit commun. Pour tout renseignement, je prends contact avec mon service départemental ou de proximité de mon lieu de résidence.
Les aides de la Délégation nationale handicap et le réseau des correspondants handicap
Si je suis un militaire atteint d’une maladie ou d’une blessure invalidante, je peux bénéficier des aides de la Délégation nationale handicap (DNH) de la Direction des ressources humaines du ministère.
La DNH dispose d’un réseau de correspondants et leur mission est d’accompagner le blessé en situation de handicap physique ou psychique qui souhaite rester au sein de l’Institution ainsi que sa famille.
La Maison départementale des personnes handicapées
Si je suis militaire blessé ou malade en situation de handicap, je peux obtenir :
- une reconnaissance de qualité de travailleur handicapé selon mon taux d’invalidité ;
- une carte mobilité inclusion portant jusqu’à trois mentions : stationnement, invalidité, priorité ;
- une compensation du handicap ;
- des aides techniques à la vie quotidienne comme l’aménagement du logement, du véhicule, etc.
Pour cela, j’adresse ma demande auprès de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) de mon lieu de résidence. Un formulaire unique est disponible dans chaque MDPH ou sur le site internet du ministère du Travail.
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